À l’ère où nous vivons et dans un contexte selon lequel adhérer à une carrière prometteuse relève du parcours des combattants, les étudiants accordent de plus en plus d’intérêt à la valeur du diplôme. Ils retardent alors leur entrée dans la vie active afin de rallonger la durée de leurs études. Or, ces dernières ont un coût et les bourses étudiantes ne suffisent pas toujours à les financer. Des prêts étudiants sont proposés certes, mais ne sont pas, à la base, destinés à financer des investissements. Dans le but de se constituer un complément de revenus, les étudiants sondent ainsi les différentes possibilités d’investir à moindre coût.
Et si les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) étaient la clé ? Elles sont non seulement financièrement accessibles à ces petits portefeuilles, mais aussi porteuses de rendement destiné à protéger l’épargne contre l’inflation. Rappelons en effet que leur taux de distribution annuel est de 4.51% à 4.55% en moyenne, tandis que certaines SCPI génèrent jusqu’à 7% de rendement.
Comment fonctionne une SCPI ?
Rappelons brièvement le fonctionnement de ce placement pierre-papier. Un spécialiste de l’investissement immobilier locatif se charge de l'acquisition physique des immeubles pour les mettre en location, le but étant de produire des loyers. Afin de financer ces acquisitions, celui-ci lance un appel à levée de fonds auprès du grand public, par le biais de l’émission de parts de sociétés : ce sont les SCPI. Ceux qui y souscrivent perçoivent, en contrepartie, une partie des loyers qui est calculée sur la base de sa participation – ou quote-part.
Les SCPI : de multiples avantages pour les étudiants
Une source intéressante de revenus réguliers et stables
Les SCPI distribuent leurs revenus locatifs sous forme de dividendes trimestriels, ce qui représente une source de revenus réguliers ou revenus passifs. C’est la société de gestion qui collecte les loyers et qui les distribue. Les étudiants ont ainsi la liberté de se servir d’une partie des dividendes pour rembourser leur prêt.
Une gestion pilotée par un expert agréé
C’est un professionnel en parfaite connaissance du marché immobilier, des opportunités et des risques y afférents qui gère les SCPI. Ces dernières étant considérées comme des placements financiers, cet expert doit avoir obtenu l’agrément de l’Autorité AMF dans le cadre de son exploitation. Les jeunes ne disposant pas suffisamment de connaissances dans ce domaine, ils peuvent alors s’appuyer entièrement sur l’expertise de la société de gestion pour tirer sereinement profit de leur investissement.
Un placement accessible aux petits budgets
Comme susmentionné, les étudiants ne disposent que d’un budget limité. Or, grâce au faible ticket d’entrée des SCPI, ceux-ci y accèdent facilement, en ayant la possibilité de ne souscrire qu’à une seule part, s’ils le souhaitent. Rappelons que les règles varient d’une SCPI à l’autre : pour certaines, la souscription minimale est de 5 à 10 parts, pour d’autres, une seule part suffit.
Un portefeuille diversifié
Même avec une seule SCPI, un étudiant peut déjà tirer profit de la diversification. Ce, à partir du parc immobilier composé de plusieurs immeubles et de locataires exerçant dans différents secteurs d’activité. La diversification concerne aussi la répartition sur le plan géographique. Grâce à cette diversification, les risques sont limités.
Investir dans des SCPI en soutien aux résidences étudiantes
Parmi les actifs faisant partie du patrimoine des SCPI figurent les immeubles résidentiels. Les résidences étudiantes intègrent leur parc immobilier : les jeunes souhaitant soutenir leur secteur peuvent ainsi souscrire à ces SCPI. Ceux-ci ont accès à la composition de ce patrimoine sur la carte virtuelle interactive ouverte au grand public, depuis les sites en ligne spécialisés.
Rappelons que les résidences étudiantes elles-mêmes génèrent un fort taux de rendement du fait de l’arrivée annuelle en masse d’étudiants internationaux en France, et que leur avenir est particulièrement prometteur.
